À chercher une étoile, on en découvre une autre…

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Lorsqu’une esclave devient une héroïne…

À chercher une étoile, on en découvre une autre…

Des déserts brûlants du Shamyr aux montagnes les plus élevées de Geya, en passant par la redoutable forteresse de Bekessos, Laeta poursuit la quête insensée de l’étoile des sables à travers tout l’Orient. Mais le joyau merveilleux attire beaucoup de convoitises.

Ses amis d’hier pourraient bien grossir les rangs de ses ennemis. Comment réagira le mage Ash-al-Azyr, son ancien maître, en apprenant sa fuite ? Qui sont les mystérieux cavaliers qui la poursuivent ?

C’est une véritable course contre la mort que Laeta va engager, à plonger au cœur des ténèbres. La houri se laissera-t-elle séduire par l’ombre au moment crucial ? Ira-t-elle jusqu’à l’épouser ?

Dans ce voyage initiatique, Laeta sera exposée à des tentations qu’elle n’aurait jamais imaginées et franchira une étape de plus sur la voie de la houri. Saisira-t-elle pour autant le sens caché de l’énigme que lui posera le prince des djinns ?

À chercher une étoile, on en découvre parfois une autre…

Extrait :

Laeta n’avait jamais eu aussi soif, sa tête allait éclater. Marcher, marcher encore dans la fournaise, elle était épuisée. La réalité commençait à se troubler autour d’elle. Qu’était donc ce grand serpent noir qu’elle avait cru voir se prélasser au sommet d’une dune ? Un mirage ? Et ce dromadaire ? Il avait des ailes ! L’étrange animal lui adressa un signe de la tête, comme s’il l’invitait à le suivre. Une hallucination ! Ce ne pouvait être que cela !

Lorsqu’elle franchit, la première, une nouvelle crête de sable, elle découvrit enfin l’oasis. De magnifiques palmiers formaient un arc de cercle presque fermé autour d’une étendue d’eau, dans les dernières lueurs du jour. Le soleil couchant cédait la place à un beau croissant de lune qui paraissait immense, croissant suspendu dans un écrin constellé d’étoiles qui s’allumaient les unes après les autres.

Ils clopinèrent tous vers l’étang à l’onde parfaitement calme, aucun d’entre eux n’ayant la force de courir.

Mais une fois de plus, l’étendue d’eau, tout comme l’oasis, se déroba devant eux. Elle disparut complètement, les abandonnant au milieu d’une esplanade de rocailles brûlantes, de pierres et de gros rochers.

— Mais ! Mais ! Ce n’est pas possible… articula Nara, la gorge affreusement desséchée. Les mirages ! Pas la nuit !

Des ricanements moqueurs répondirent à son interrogation. Toute une bande de marauds aux visages masqués par des turbans noirs sortit de derrière les rochers, des gobelins du désert, petits, mais avec des têtes trop grosses comparativement à leurs corps, des orcs à la peau sombre et sans doute aussi quelques hommes. Ils étaient vêtus à la façon des tribus badawinnes, mais avec des tawbs sales ou des djellabas négligées, mais surtout, ils étaient bardés de ceinturons et de baudriers de cuir, amplement garnis de kandjars, de cimeterres, de haches, d’arcs et de flèches. Les brigands de Sharduk-al-gobelin étaient armés jusqu’aux dents.

— Vous vouliez boire de notre eau ? se moqua leur chef. Il y a un prix à payer !