Lorsqu’une étoile se révèle

Le livre papier (broché) est à 20 euros et les versions numériques à 4,99 euros.

Lorsqu’une esclave devient une héroïne…

Lorsqu’une étoile se révèle

Le sultanat Maridjiane, le pays des Amazones, est agité par des soubresauts qui pourraient bien l’emporter. La disparition soudaine de la sultane a allumé une guerre de succession ; assassinats et complots refont surface dans un royaume qui avait connu des décennies de paix, fauchant les princesses héritières.

Laeta échappera-t-elle à ce chaos ? Elle touche au but, l’étoile des sables, qui suscite tant de convoitises, n’est plus une chimère inaccessible. Pourtant, les défis qui se dressent devant elle sont immenses, car, aveuglés par la promesse de la richesse et du pouvoir, amis et ennemis pourraient bien se confondre.

La jeune femme ne risque-t-elle pas, cette fois-ci, d’être trahie par ses proches ? Démasquera-t-elle à temps la puissance insidieuse et maléfique qu’elle a elle-même éveillée pour l’arrêter avant que son ombre ne s’étende sur tous les royaumes orientaux ?

Découvrira-t-elle enfin le joyau enchanté dont le pouvoir extraordinaire pourrait bouleverser le cours de l’histoire de Geya ?

Lorsqu’une quête de cette envergure aboutit, ce peut être pour le meilleur ou pour le pire.

Quelle qu’en soit l’issue, Laeta en sera changée pour toujours.

Extrait :

Laeta était abasourdie par tout ce qu’elle venait d’entendre. Elle se sentait toujours faible et n’eut pas la force de se lever pour les suivre discrètement. Elle ferma les yeux et essaya de réfléchir. Un pirate ! Encore ! Et qu’est-ce que c’était que ce sale boulot dont ils parlaient ? Yorg, ou plutôt Wassili, avait une protectrice… Zerpine. Et si c’était lui l’assassin de Shérazaleen ? Il s’était bien moqué d’elle, en lui demandant de le faire passer pour son esclave et de le protéger… Et il usait de pouvoirs magiques… Ses rêveries divaguèrent. Elle voyait Yorg à la tête d’un navire-pirate shamyrien aux marins armés jusqu’aux dents, fendant les flots, abordant les boutres et les pillant, jetant les hommes à la mer et capturant les femmes. Quant à elle, elle était attachée au mât du bateau. Comment l’avait-il faite prisonnière ? Elle était ligotée, presque nue, par des liens de grosse corde, offerte aux regards intéressés des pirates. Et lui se tenait devant elle, sa chemise complètement ouverte, son beau torse musclé dévoilé. Elle était entièrement à sa merci…

Laeta s’éveilla soudain dans un cri étouffé. Une main se plaqua sur sa bouche. L’auberge était quasi vide et plongée dans la pénombre. Dehors, l’orage ne tonnait plus, elle avait dû s’assoupir pendant un long moment, des heures peut-être. Face à elle, deux filles maigres et mal habillées se tenaient droites. La troisième lui avait glissé un kandjar sous la gorge.

— C’est la petite pimbêche de tout à l’heure ! déclara la première.

Laeta reconnut une de celles qui l’avaient dévisagée dans la longue rue juste avant qu’elle n’arrive au port. Une quatrième femme se montra derrière elles. Grande et massive, elle se cachait sous une large cape au capuchon rabattu.

— C’est mademoiselle « je pose des questions », annonça cette dernière en ricanant. Une étrangère… Une complice du garçon. Elle va nous être bien utile pour attraper l’autre… Voilà qui va faire un joli appât au bout de l’hameçon ! Emparez-vous d’elle ! Laeta n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, qu’elle se retrouva bâillonnée et jetée dans un sac. Aucun des rares clients n’y trouva rien à redire, quant au tavernier, il était étrangement absent.