Les royaumes de lune

Les royaumes de lune (cliquer sur la carte pour l’agrandir).

carte générale

On dit qu’à l’origine, Geya, le monde, naquit de l’union du Soleil et de la Lune. Ses habitants le nomment « les royaumes de lune », en référence à leur mère légendaire. Un fond de vérité se cache au sein de cette mythologie étrange : durant l’âge d’argent, le second âge du monde, les elfes ont dominé les principaux continents du monde. Ils venaient de leur royaume féérique, si lointain, bien que  parfois caché juste derrière les premières frondaisons d’un bosquet perdu. Eux-mêmes prétendent être descendus de la lune et avoir ainsi nommé le monde à l’époque où il était leur.

Les deux continents connus des royaumes de lune se nomment Andgar et Shayar, ils constituent l’occident et l’orient de la mer violette. Certains explorateurs aventureux parlent d’autres continents mystérieux qui resteraient à découvrir… On leur porte en général peu de crédit, surtout qu’ils ont tendance à en disserter, devant de bonnes chopines, au fond des estaminets.

 Andgar, l’occident, désigne toutes les terres qui se situent à l’ouest de la mer violette et de la mer des ombres. Il fût, autrefois, presqu’entièrement uni sous la bannière de l’empire glénorien. Aujourd’hui, ses vertes collines, ses plaines fertiles, ses forêts giboyeuses et profondes, ses montagnes accidentées, des plus nordiques aux plus méridionales, sont morcelées en de nombreux royaumes, cités ou principautés aux allures médiévales. De nombreuses régions restent sauvages et inhospitalières depuis le déclin de l’empire, certaines sont peuplées d’hommes, d’autres d’orcs ou de gobelins. Les coins les plus reculés abritent des créatures encore moins recommandables…

Les anciens comtés et marches de l’empire ont pris beaucoup d’indépendance, au point, dans certains cas, de rompre tout lien avec Glénor, l’ancienne capitale.

Le comté d’Escargae, dernier vestige de l’empire au nord d’Andgar, n’entretient plus que des liens très distendus avec l’imperator de Glénor. Ses habitants ont appris à vivre en autonomie, autour de leur cité lacustre.

Au nord du lac Rivelonde, dans les monts Grizards, se cache le royaume nain de Bazad. Un de leurs plus importants bastions, généralement abrités dans les montagnes du continent. Quant aux elfes, ils restent discrets dans leurs domaines féériques, comme par exemple, celui de la forêt de Brandelune. Ils s’y sont retirés depuis la fin de l’âge d’argent. On dit que chacun de leurs domaines, aussi minime soit-il, n’est qu’une porte qui mène vers leur vaste royaume : la lune.

 

Shayar est le grand continent oriental. Tous les sages ne sont pas du même avis à son sujet. Certains d’entre eux veulent le couper en deux parties distinctes, nommant Afgar toutes les terres au sud du sultanat Maridjiane et réservant le nom de Shayar à ses parties plus au nord et à l’est. Mais  laissons cela aux experts !  Les immenses étendues du Shayar abritent les paysages les plus divers, des déserts shamyriens aux steppes mingoles en passant par les jungles maridjianes. Ses royaumes se sont constitués en s’appuyant sur ses nombreuses chaines montagneuses.

Comment ne pas présenter en premier lieu l’empire Shamyrien et sa capitale Shamyria, la cité aux minarets blancs et or ? Plus morcelé qu’il n’y parait, le califat reste le premier empire du monde, à la pointe des sciences, de la philosophie et de la magie. Il a, bien entendu, sa face sombre… mais justement, les shamyriens préfèrent la taire ! On pratique très largement l’esclavage dans ce royaume, héritier des anciens parses, et si l’illumination est sa religion officielle, la nuit, dans l’ombre, on murmure encore les prières à des dieux qu’il ne vaut mieux pas nommer…

Sur la côte shamyrienne de la mer violette, de nombreuses cités florissantes, vestige des anciennes conquêtes glénoriennes, forment autant de portes entre l’orient et l’occident. Pamyr, Akr ou Myr ont, tour à tour, appartenu à un empire ou à l’autre.

Plus au sud, au-delà des monts Amrayas, que l’on dit détenir les plus hauts sommets du monde, s’étend le sultanat Maridjiane, le pays des amazones. Il est bâti autour de la cité de Maridjiane, la perle de la mer de cristal. C’est plus au sud encore que se situe l’antique Numizie avec ses habitants à la peau noire, et ses mercenaires réputés.

Le sultanat d’Iskiandre est sous la férule d’une dynastie d’ogres, théoriquement vassale du Calife de Shamyr. Ses montagnes sauvages et ses plaines caillouteuses abritent des mystères que même les orientaux ignorent. Et nul ne sait jusqu’à quelles contrées inconnues s’étendent les terres vers l’est.

Tout le nord de Shayar est occupé par des steppes et des montagnes, le domaine des mingols. Les fiers cavaliers des steppes, répartis en sept khanats et en un nombre incalculable de clans, ont, depuis peu, été réunis sous l’autorité de la reine-sorcière de Khund, la khan des khans. Combien de temps, ses prêtresses-sorcières, servantes des dieux anciens, maintiendront-elles l’unité de ces tribus tumultueuses ? Composé d’hommes, d’orcs, de gobelins et même d’ogres, le peuple mingol, au sens très large du terme, est celui qui est resté le plus proche des croyances ancestrales, celles qui remontent à l’âge noir, l’aube du monde…

Royaumes de lune orient

 

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